Derniers jours pour se plonger dans l'univers de deux des plus emblématiques représentants de la musique et du cinéma
Point commun de ces deux très belles expositions, on y sent la progression et l'explosion de ces deux légendes. Folk puis rock pour Bob Dylan, entre indépendance et Disney-dépendance pour Burton.
Point commun de ces deux très belles expositions : elles manquent parfois d'objets, de concret.
Côté Tim Burton, on se délecte devant les très nombreux dessins préparatoires, parfois réalisés par le réalisateur lui-même, mais aussi souvent par ses collaborateurs (le trait n'est pas le même). Ces dessins constituent le gros de l'exposition qui nous est présentée, parfois réalisés une dizaine d'années avant la mise en chantier officielle du film. Progressant film par film, de son premier court-métrage à Dark Shadows, on voit le processus créatif à l'oeuvre. Quelques maquettes des décors, et quelques costumes viennent compléter utilement cette plongée dans l'univers du réalisateur. Visite guidée conseillée !
Côté Bob Dylan, l'exposition se concentre sur les années 61-66, celles qui le virent passer du folk pur au rock. Coeur de l'exposition, 60 clichés de Daniel Kramer, photographe qui suivit le chanteur en tournée en 1964 et 1965. Photos étonnantes, qui passent d'une frêle silhouette au visage déterminé d'un homme qui rentre dans la légende. On se ballade dans cette décennie de musique au gré de ses influences et de ceux qu'il a lui-même influencés. Et à l'écoute des plus belles chansons de Bob Dylan, engagées et hypnotiques, on aurait presque envie de revivre cette époque, fasciné et nostalgique de ce foisonnement musical que l'on n'a pas connu. Indispensable !
Bob Dylan, L'explosion rock 61-66 - Cité de la Musique - Jusqu'au 22 juillet
Tim Burton, L'exposition - Cinémathèque Française - Jusqu'au 5 août